Monday, August 11, 2008

LE HANDBALL C'EST PAS MAL


10 août 2008
amie nation réductrice (de tête)
Notre équipe nationale de handball féminin (prononcez handball)a battu les angolaises 32 à 21... On vous raconte dans tous les canards laqués à la sauce pékinoise que c'est un exploit. Mais c'est sans compter sur la présence dans les gradins de notre délicieux envoyé spécial Simon Pervoyèssa*, qui a même fait un dessin (ci-contre).
Il s'est introduit en douce dans une joueuse française, et a constaté qu'elle était bourrée de chamallows à l'intérieur. La française a eu beau prétendre que ces chamallows provenaient du commerce équitable, et que les paysans du Kukistan les ramassent à la mousson d'été, ça n'en reste pas moins du dopage. C'est affligeant.
Vous remarquerez aussi sur le dessin, un détail que l'on ne voit pas à la télévision chinoise, qui lisse les images de manière sinique: les angolaises sont quand même vachement handicapées pour la qualif, avec leurs gosses dans le dos, leurs seins flapis, exténués par les allaitements à répétition qui leur claquent dans la figure au moindre saut carpé, et leur cruche pleine d'eau plantée droit sur leur tête, qui vacille dangereusement lors des smashes. Enfin...
Les chinois ont bien riz!

*Simon Pervoyèssa est grand reporter sportif au Dauphiné Déchaîné, et officie habituellement dans les gradins dauphinois.


Friday, July 13, 2007

les lapins, c'est pas facile!

Quand on est soi-même la justification d'un syndrome paranoïaque chez son compagnon, on sait que quoi qu'on fasse, tout ce qu'on aura fait sera retenu contre vous.
J'ai eu beau lui expliquer que j'étais son AMI, que je ne faisais, ne pensais, et ne disais que des choses positives le concernant, j'avais droit au reproche suprême, de surcroît non exprimé: lui me disait qu'il m'aimait et moi pas.
Jamais je n'ai cessé de l'aimer, de le défendre auprès de mes amis qui ne comprenaient pas son côté défensif, agressif, fermé. Si on ne s'interessait pas à lui dans la minute qui suivait une rencontre, il se sentait rejeté. S'interesser aux autres était un effort impossible, dans la mesure où la paranoïa est une guetteuse: elle guette le moment de la persécution, le provoque au besoin, dans une attitude, une réflexion, puis éclate la VÉRIFICATION! "Tu vois, on ne m'a pas parlé, on m'a laissé de côté..."
Comme d'habitude, à l'origine, un problème de perception d'abandon dans l'enfance. Ce matin, j'ai craqué.
Une belle relation de plus d'un an s'achève, avec le goût amer de l'échec de quelque chose dont je suis le fautif. Parce-que, évidemment, il est parti en claquant la porte, emportant toutes ses affaires en moins de trois heures, dans la position de la victime. C'est dur d'être l'éternel bourreau!

Sunday, December 31, 2006

ERAGON C'EST TRÈS GON


Je suis allé au hasard des films qui passaient dans mon cinéma habituel, et suis tombé (c'est le caca de le dire) sur une merde noire, le niveau zéro du cinéma grand public. Scénario à chier, dialogues indigents, doublage affligeant, effets spéciaux à la chaîne... Le méchant roi s'appelle GALBATORIX! Un mélange entre Obélix et Albator, sponsorisé par Galbani! Il était conducteur de dragons dans une vie antérieure, et il a anéanti tous les dragons, y compris le sien, et règne par la puissance de sa magie. Entouré de méchants qui font régner la terreur, il craint le retour des dragons. Un jeune dragon dans l'oeuf choisit un jeune homme pour lui monter sur le dos. C'est l'Élu qui va sauver les hommes de la folie meurtrière du roi, sauver la princesse, et sacrifier son initiateur.
Je me demande encore comment un tel scénario qui compense maladroitement son manque d'inspiration en allant piocher tantôt dans le mythe de Siegfried, tantôt dans les Chevaliers de la Table Ronde, tantôt on ne sait où, peut réunir autant d'argent pour arriver à être distribué avec force promotion dans le monde entier.
une mention spéciale aux costumes, entre Azerbaïdjan et mode médiévale revue par la bande dessinée, le jeune héros vêtu d'un pantalon taille basse à lacets en agneau plongé beige clair est tout à fait craquant. Pasolini n'a pas fait mieux.
http://www.youtube.com/watch?v=om04qOmr7uc

Thursday, January 12, 2006

MA TATA MONIQUE C'EST UNE VEDETTE

A l'enterrement d'une feuille morte...
On a enterré ma tante mardi dernier. Une femme-exemple par tous les côtés de sa vie. Elle ne s'exprimait jamais pour donner sa pensée, mais faisait partager le bien-fondé de ses actions par l'exemplarité même et la justesse de ces dernières. Une philosophe de l'action. Il y avait là des personnes venues d'Allemagne et d'Angleterre. On a fait de la musique et dansé devant le cercueil, comme pour lui assurer qu'on avait compris le message de sa vie. Pas de fleurs, et pas de curés. C'est bien dans cette vie qu'il faut s'occuper de soi et des autres, et saisir tous les bonheurs. Quelques centaines de personnes debout dans le froid trois heures durant pour l'accompagner une dernière fois et lui témoigner leur amitié. Elle qui s'est occupée de la vieillesse de ma grand-mère et de sa mère pendant de longues années, a disparu sans prévenir en pleine activité, laissant ceux, comme moi, qui ne lui ont jamais témoigné leur affection durant sa vie, en situation de réflexion plus que de deuil. Merci, Monique, de m'ouvrir les yeux sur la vie des personnes qui s'occupent des autres sans raisonner et sans compter. Je m'en souviendrai.

Tuesday, January 03, 2006

LES ECRANS, C'EST BIZARRE!

Après "Marebito", film japonais que personne n'a vu, où une partie des dix spectateurs qui étaient dans la salle se sont tirés au moment où le personnage principal s'incise la langue à la lame de rasoir en gros plan, après qu'un autre se crève un oeil au couteau (toujours en gros plan), je suis allé voir "La saveur de la pastèque", film chinois, sans scénario, sans musique et sans dialogue, sans peur mais non sans reproche.
D'abord, la bande annonce est une menteuse, on s'attend à voir une comédie musicale, et on se retrouve dans le tournage d'un film porno à trois yuan, où la porn-star féminine, morte, continue de se faire ramoner par le mec, sous le regard incrédule de la voisine et des cinéphiles qui restent; elle simule un orgasme - les spectateurs, non - et se retrouve pour la peine avec la pine du chinois en fond de gorge, du sperme dégoulinant de ses commissures, la nuque forcée à rester là, étouffée par le morceau de bidoche. Le plan dure cinq minutes, c'est la fin.
Quelques semaines après, pour un film comme pour l'autre, je me demande:
1 - si j'ai bien fait de rester jusqu'au bout (mais comment apprécier une oeuvre si on l'appréhende pas dans son entièreté?).
2 - si ça valait 9 euros.
3 - si il y avait quelque chose à comprendre.
4 - si quelqu'un peut me donner la clé de ces merveilles qui me restent hermétiques
Allez, bonne année 45 après le Pamplemousse!

Sunday, August 28, 2005

L'AMOUR, C'EST MERVEILLEUX

A quoi ça sert, l'amour? On raconte toujours des histoires insensées... Vous vous souvenez de cette chanson, et des images de Piaf décharnée, recroquevillée et presque chauve, aux côtés de son gigolo de dernier mari, qui lui donne la réplique dans la chanson, sur la scène de Bobino (il me semble). Quand je suis devant mon piano, et que je veux la chanter, les larmes me viennent instantanément, alors que l'interprète que je suis peut dire des paroles beaucoup plus fortes sans se laisser emporter par l'émotion. C'est une des seules chansons qui me fait ça avec "l'affiche rouge" de Léo Ferré.
Ces temps ci, une personne me fait battre le coeur. La première fois qu'on s'est vus, on était foutus, c'est fort et pourtant on ne s'est pas touché... On s'emballe au téléphone, on dit des mots de lendemains, on imagine un bonheur mais on le vit déjà. On se voit cet après midi. Il fait beau, on va aller se balader en moto... J'ai envie de ne rien dire, mais il faut démystifier ces emportements si on veut durer ensemble. Eteindre le feu qui nous embrase.

Monday, August 15, 2005

L'ASPARTAM C'EST CANCERIGENE

Comme au mois d'août tout le monde est parti de la grande ville, ma gargote est fermée, et mes amis de fêtes et de ripailles sont loin d'ici, à se rôtir la couenne au soleil ardent des îles Vazyvazy. J'en ai donc profité pour entamer la révision des cent mille, et passer un mois d'abstinence, sans alcool, sans sucre, et sans gras. Et pour que ça ne ressemble pas à un parcours masochiste, je mets de l'aspartam en poudre dans mon fromage blanc à zéro pour cent, et des sucrettes dans mon café. Et chaque jour, j'entends dire que l'aspartam est cancérigène. Pas "serait", non, "est"! C'est sûr, c'est avéré, ILS ont dû le dire à la télé (je n'en possède pas). Et si on demande à un de ces chimistes l'origine de sa certitude, c'est le blanc intégral. Pas de sources, pas d'arguments, Dalida était un homme et l'aspartam est cancérigène. Ca s'appelle une rumeur. Et les raisons en sont notre culture du péché. Le sucre est par essence associé aux plaisirs -au péché- de la gourmandise. Et nous voilà dans le cycle plaisir/punition. Si tu manges des mets sucrés en quantité, tu deviens obèse, diabétique, ta vie est un enfer est tu l'as mérité parce-que tu n'es pas tempérant. Vous me voyez venir? Tu ne peux pas avoir le plaisir sans la punition, l'aspartam, s'il sucre exactement comme du sucre (et c'est le cas) doit avoir une punition associée. Le cancer est facile à accoler à ce produit. C'est la maladie-punition par excellence, injuste, dont les causes nous échappent la plupart du temps. (Je pense à Colette Besson, hygiène de vie exemplaire, santé parfaite...). Si l'un d'entre vous a une quelconque étude épidémiologique sur l'aspartam menant à ces conclusions, faites m'en part! (Je rappelle que ce blog est interactif, et que vous pouvez laisser vos commentaires).